Que faire dans un pays, et pour ce pays, quand plus de 40 % des sondés, selon les premières enquêtes, estiment que la nouvelle loi sur la délinquance promue par Nicolas Sarkozy (la loi, pas la délinquance...) ne va pas assez loin ? cela signifie-t-il que ce pays est mûr pour passer à un autre système - reléguant aux âges d'or ce qui fit son ferment démocratique et civilisationnel ?
mercredi 6 décembre 2006
Question sans réponse
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Commentaires sur Question sans réponse
- Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il faut lutter contre le chômage et la pauvreté, l'exclusion.
- Je suis d'accord avec Ahmed. Il est probable que pour la plupart, le débat se résume ainsi : voulez-vous plus de sûreté ?
Difficile de répondre "non", plus difficile encore : mettre son nez dans les projets de loi pour se faire son opinion.
(Même en ces termes, un monde dont on essaie absolument de réduire tous les risques, si on parvenait à cette utopie, ne serait-ce pas ennuyeux, tout de même ? Et que resterait-il à l'écrivain ?) - Réponse à Ahmed et KatarJe ne suis à proprement féru des sondages et autres enquêtes à visées (essentiellement) manipulatrices. Pour autant, la question est simple et claire : pensez-vous que la nouvelle loi sur la délinquance : 1) va trop loin ; 2) est équilibrée ; 3) ne va pas assez loin. Ce type de simplification n'est pas l'apanage des Instituts : l'immense majorité de la presse française généraliste et d'opinion (quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle) ne s'exprime pas autrement.
S'agissant des "veaux" : en ce cas, force est bien d'admettre que nous tous sommes le veau de quelqu'un ; pour ma part, je ne saurais prétendre à une connaissance exhaustive de l'ensemble de la législation française - pour ne rien dire de l'européenne. L'on peut certes le déplorer, s'en attrister, mais en ce cas, les veaux ne sont pas autre chose que les Français. Sans doute aurais-je pour ma part volontiers vécu à une autre époque, mais l'histoire en a finalement voulu autrement. Donc, de deux choses, l'une : soit l'on est suffisamment épris de geste démocratique pour embrasser le peuple des "veaux" et venir en soutien de ses marottes ; soit l'on considère ou admet que nous touchons là aux limites mêmes de la démocratie, et l'on commence à étudier autre chose... Qui pourrait nous emmener fort loin... Reconnaissons-le : c'est un dilemme...
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