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Marc Villemain
16 février 2009

Et que morts s'ensuivent : David Vincent, librairie Mollat

La grande librairie bordelaise Mollat vient de commettre sur son blog, Ces mots-là, c'est Mollat, une critique ma foi plutôt très élogieuse de mon recueil de nouvelles.

L'article se conclut ainsi :

Cruel comme un Barbey, élégant comme un d'Aurevilly, Villemain ne fait pas dans le Grand Guignol ni dans le spectaculaire, il contient la rage qui anime sa plume sans cette compassion morbide dont toute une partie de la profession littéraire nous accable, sans cette gentille cruauté qui ne nous fait même plus sourire. Il y aurait beaucoup à dire sur ces nouvelles qu'un rapide coup d'œil comme celui-ci trahit. Retenons surtout que
Et que morts s'ensuivent signe avec éclat l'arrivée dans le genre de la nouvelle d'un nouveau cador.

Vous pouvez consulter l'intégralité de l'article en cliquant sur Mollat (fichier au format pdf) ; ou encore en vous rendant sur le blog de la librairie Mollat, ici.

Commentaires
M
Vous êtes d'autant plus excusé que vous avez parfaitement le droit de trouver les démarches commerciales et/ou consuméristes autour du livre (du livre en général) parfois peu ragoûtantes. Dites-vous alors, le plus simplement du monde, que je ne connais aucun auteur, aucun écrivain qui se satisfasse de devoir clamer sur tous les supports possibles et imaginables qu'il vient de sortir un livre, aucun que cela excite de prendre sur lui et sur son éthique littéraire pour inviter les lecteurs à le lire - à le lire, donc à acheter son livre.<br /> <br /> Je dirai même plus : nous sommes un certain nombre, et votre serviteur en fait partie, à envier ceux qui n'ont que besoin d'écrire pour trouver leur lectorat (il en existe, ce sont des auteurs qui ont, pour la plupart très légitimement, le statut de classique qui les exempte de facto de toute démarche dont ils pourraient se sentir salis).<br /> <br /> Moyennant quoi, les temps étant ce qu'ils sont, chaque écrivain est devenu son propre VRP. Cela plaît à très peu d'entre eux, croyez-moi... Et en même temps, je ne ressens nulle honte, nul scrupule, à vouloir faire connaître un travail dont, au jour d'aujourd'hui, je suis relativement fier (être fier n'induisant évidemment pas que je me prenne pour ce que je ne suis pas : je sais juste que ce travail, ce livre-là, n'a pas démérité ; et même qu'on pourrait lui trouver quelque originalité et qualité).<br /> <br /> Mais soyez certain que j'entends votre remarque - fût-il initialement un tout petit peu fielleuse. Que j'entends surtout ce qu'elle comprend d'exigence littéraire. Ce que je veux vous dire, in fine, c'est que je partage cette exigence. A cette aune, peut-être me lirez-vous ; et vous me direz, alors, si j'atteins à cette exigence, ou si elle m'échappe. Ainsi pourrons-nous nous engager dans un véritable échange littéraire.<br /> <br /> Cordialement - MV
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S
Vous avez raison, je ne sais pas, pure malveillance de ma part, et cela sans connaître votre écriture, je n'ai trouvé d'extraits nulle part, je vais chercher votre livre... disons que je trouve ça moi très déprimant de soutenir la sortie d'un livre ou du moins de son propre livre, et je voudrais sans doute que tout le monde partage cet avis, cette déprime, vous m'excuserez donc. S
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M
Pourquoi "tentative" ?
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S
Tentative d'auto-promotion ?
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S
Et un autre commentaire élogieux, demain, à 6h tapantes sur le blog du Grognard... (c'est plus modeste que Mollat, mais bon, on fait ce qu'on peut !)
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