Françoise, aimes-tu tant les citations ? <br /> <br /> Nul besoin de vous justifier, j'avais bien saisi le Quasi-subjectivment.<br /> <br /> Je me demandais, en fait, en lançant Dominique et Santeuil dans "la fosse aux lions", si la comédie en était toujours encore à corriger en amusant... (mais toutes les comédies amusent-elles ?) <br /> <br /> La préface de Molière ne peut que me plaire.<br /> <br /> Relu en écoutant "Mi nina Lola", de Concha Buika<br /> (version 1, version 2 , version 3...)<br /> <br /> Je vous souhaite, à vous Michael, une aaaaaaaaaaaaartistique nuit.

CASTIGAT RIDENDO MORES

La hiérarchie, dans tous les domaines (j'en prends pour exemple les concepts occidentaux) repose, entre autres, sur les principes de l'évaluation. C'est un besoin arbitraire dont peu de gens savent se défaire parce que l'exigence de cette liberté demande une volonté et un abandon périlleux. La soumission des évalués est une commodité intellectuelle puisque vivre enchaîne des sélections. L'évolutionnisme se laisse prendre dans le goulot d'étranglement d'un monde devenu trop complexe pour le maîtriser. <br /> Dans cette hiérarchie des évaluations dans lequel par ailleurs des évaluateurs peuvent être évalués, il me plaît de prendre le recul nécessaire mais difficile et de me tourner vers d'autres nourritures tout en sachant que l'évaluateur nuisible (certaines évaluations sont bénéfiques) peut, un jour ou l'autre, retourner l'arme contre lui-même ou être pris au piège de ses évalués. Aurions-nous la prétention de dire que jamais nous n'évaluons ?