Stendhal à la Grande Librairie
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Dans une récente émission de télévision dont j’ai visionné quelques passages particulièrement ineptes, quelques auteurs que je n’ai jamais lus (hormis Mathias Énard) se sont amusés à passer quelques grands « classiques » à la moulinette d’un humour qu’ils espéraient sans doute décapant. Ainsi du Rouge et le Noir, par exemple. Dont j’avais naguère recopié, parmi tant d’autres passages, ce trait qui m’avait touché : « Comme il faisait chaud, son bras était tout à fait nu sons son châle, et le mouvement de Julien, en portant la main à ses lèvres, l’avait entièrement découvert. Au bout de quelques instants, elle se gronda elle-même, il lui sembla qu’elle n’avait pas été assez rapidement indignée. » Je ne suis pas complètement surpris que nos temps racoleurs dédaignent ou méprisent ce genre de délicatesse.