le bonheur qui se dérobe, je connais, c'est effectivement douloureux, car le malheur est douloureux, mais on est là dans une échelle de valeur qui est propre à chacun. A partir de quand il y a bonheur, à partir de quand il y a malheur? Certains se contentent d'une fleur, à d'autres il faut un magasin de fleurs, d'autres encore ne seront jamais satisfaits de ce qu'ils ont sous la main. Quant au malheur, c'est pareil, mais inversement proportionnel. Pour certains il résidera en une simple contrariété, pour d'autres une maladie grave ou la perte d'un être cher. <br /> Pour certains ce sera un "état" permanent.<br /> Nous sommes tous je crois fortement inégaux devant cette approche du bonheur, et c'est peut-être cela qui (me) fait peur...<br /> Sans compter qu'il existe des gens pour qui ces émotions n'existent tout simplement pas...<br /> Le "bonheur" comme vous l'écrivez entre guillements est une notion relative à chaque être humain. Je m'interroge sur le fait qu'il "ne va pas" comme vous dites, à certains, les mélancoliques, par exemple qui n'y auront jamais accès

Il peut en effet faire peur - ce qui n'est pas la panacée - mais il peut aussi se dérober à quiconque qui, pourtant, y aspirerait - ce qui est d'autant plus douloureux. Cela dit, il y a des gens à qui le bonheur "ne va pas".

je crois effectivement qu'il y a des gens à qui le bonheur fait peur